Laos | Voyage au cœur des terres, de Vientiane aux 4000 îles

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Enclavé par cinq pays, le Laos est totalement dépourvu d’accès à la mer, ici le charme opère grâce aux régions montagneuses qui recouvrent presque la totalité du territoire. Nous sommes partis à sa découverte entre février et mars 2016, pour une période de 18 jours. Cette destination ne figurait pas, à l’origine, dans notre parcours initial, mais ayant terminé notre exploration de l’île de Flores avec de l’avance, nous avons préféré partir à la découverte d’une nouvelle contrée. Le Laos était le petit regret de notre planning initial, nous étions un peu déçus de ne pas l’avoir inclus mais les circonstances ont été favorables, et nous avons finalement pu y remédier et saisi l’occasion. Nous avions donc 18 jours devant nous pour traverser le pays du nord au sud.

Le Laos pour nous, c’était partir à la conquête de terres surplombées de temples à perte de vue, une plénitude qui emplie l’air, les monks marchants sereinement au petit matin dans les rues désertes, ou presque… C’était le soleil rouge qui disparaît à l’horizon, laissant le vent encore chaud nous bercer avant d’achever une promenade mélodieuse le long du Mékong. C’était le point de départ d’un périple à travers l’ancienne Indochine, partir à la découverte d’une culture riche et prête à nous offrir le meilleur d’elle même. Ce fût en réalité bien plus que tout cela. Un voyage incroyable au cœur de l’Asie de l’est, un mois et demi à sillonner ses routes, de Vientiane à Hanoi, une traversée inoubliable de trois pays qui laissent rêveurs grand nombre d’aventuriers.

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Nos étapes au Laos

Le périple à commencé à l’aéroport de Vientiane où nous sommes arrivés depuis Denpasar à Bali. Nous avons séjourné quelques jours dans la capitale puis nous avons emprunté un bus de nuit pour Luang Prabang afin d’aller assister à l’Aumône des moines. S’en est suivi Phonesavanh et ses jarres mystérieuses, Vientiane une nouvelle fois, pour faire la transition de bus et profiter une dernière fois de ses délices culinaires, une halte brève à Pakse pour enfin terminer sur les 4000 îles afin de s’y ressourcer avant d’entreprendre la traverser de la fameuse frontière Laos/Cambodge. Nous avons été contraint de renoncer à certaines excursions. Si nous avions disposé d’un mois complet, nous aurions rajouté le nord du Laos et une partie du centre, notamment le plateau des Bolovens. Mais cela nous donne l’occasion d’y retourner !

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Le Laos est un pays agréable à visiter même si les laotiens peuvent paraître froid au premier abord, mais cette impression se dissipe dès les premiers échanges. La nourriture y est excellente et très variée, notre coup cœur revient à la ville de Vientiane qui regorge de petits restaurants locaux, tous excellents. C’est l’un des pays asiatique où notre palais s’est véritablement délecté (tout comme au Vietnam et au Japon). Le Laos possède une grande richesse culturelle, et les amateurs de temples bouddhistes seront comblés.

La réelle difficulté réside dans les déplacements car l’état des routes est loin d’être excellent. Nous avons pu comparer les conditions de circulation en autocar avec celles du Cambodge, de l’Indonésie et du Vietnam. Le Laos reste de loin le pays dont routes sont les plus chaotiques ! Vous devez en être avertis et vous armer de patience. Vos lectures pourront vous tenir compagnie lors de ces longs et pénibles trajets.

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Notre périple asiatique a commencé avec ce pays et nous ne pouvons que vous conseiller cet ordre si vous décidez d’explorer les mêmes pays d’Asie de l’Est à savoir Laos – Cambodge – Vietnam. Commencer par le Laos vous permettra sans doute de ne pas être confronté d’emblée dans « l’effervescence », qui peut être indigeste pour certains, qui caractérise souvent les capitales asiatiques. La cacophonie des grandes villes d’Asie n’affecte pas beaucoup Vientiane qui est l’une des métropoles les plus paisibles que nous ayons visité. Et de ce fait nous n’avions pas l’impression d’être dans une grande agglomération. Tout ce que nous avions pu lire sur le Laos reflétait la beauté, mais nous n’imaginions pas qu’une telle sérénité puisse envahir l’atmosphère et avoir des répercussions sur nous-mêmes.

Un voyage à entreprendre sans crainte de tomber au beau milieu d’une  » fourmilière  » en pleine action, mais qui engage à pousser la porte d’un petit havre de paix, où il fait bon flâner le soir venu. Lorsque la chaleur laisse place à ce doux vent d’été qui fait qu’au final on resterait bien, là, sur les berges du Mekong, à regarder le soleil disparaître au loin tous les soirs à venir…

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Et vous, déjà tenté par un voyage en Asie ?

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